En 1949,Brigitte Bardot a tout juste quinze ans. Elle pose en couverture du magazine
Elle et, pour préserver le nom de sa famille, utilise ses initiales: BB.Quelques années plus tard,elle joue les starlettes à Cannes (1953) et tourne dans
le fils de Caroline chérie(1954). Le public,médusé, découvre cette jeune femme blonde à la beauté radieuse qui se dévoile sans compter. Ses apparitions et son franc parler vont en faire le symbole, malgré elle, de la femme libérée.
1956 :Dieu créa la femme et Vadim envoûta Bardot. Le metteur en scène qu'elle épousa quatre ans auparavant lui offre dans ce film (
Et Dieu créa la femme) un de ses plus beaux rôles. Elle irradie de sensualité, apparaît comme la femme lascive et scandaleuse qui ose danser presque nue. Brigitte Bardot, érotique et amoureuse,suscite de violentes passions. Le cinéma international s'en empare,le grand public,fasciné, crée le mythe et BB devient l'étoile du cinéma français.Poursuivie de toute part,elle trouve refuge dans sa propriété,La Madrague,et lance,par la force des choses,la mode de Saint-Tropez. Elle a des amants célèbres (Jean-Louis Trintignant, Sacha Distel...) et se marie pour la deuxième fois avec le producteur Jacques Charrier.
A partir des années 60, elle multiplie les films et s'essaye avec
La Vérité (1960) de Georges Clouzot,puis le cinéma de la Nouvelle Vague. Elle tourne alors dans
Vie privée (1962) et
Viva Maria (1965) de Louis Malle et surtout dans
le Mépris (1963) de Jean-Luc Godard qui la compare à une "Eve des temps modernes".Elle tourne ensuite
Masculin féminin (1966) du même réalisateur. En 1971,elle incarne une des
Pétroleuses avec Claudia Cardinale et fait toujours figure de buste de Marianne (1973).Une première puisque aucun modèle vivant n'avait jamais encore jamais posé.
Brigitte Bardot,image de la femme sensuelle, désirable et insolente aura conquis par sa beauté l'ensemble du cinéma 60. Délaissant le cinéma,elle se lance dans un nouveau combat et milite aujourd'hui pour la défense des animaux. Bardot s'est libérée d'un monde qui la consacre pourtant comme une léfende.