Le coin de la poésie
Oh! quand il bâtissait, de sa main colossale,
Pour son trône, appuyé sur l'Europe vassale,
Ce pilier souverain,
Ce bronze, devant qui tout n'est que poudre et sable,
Sublime monument, deux fois impérissable,
Fait de gloire et d'airain;
Quand il le bâtissait, pour qu'un jour dans la ville
Ou la guerre étrangère ou la guerre civile
Y brisassent leur char,
Qu'un jour à cet affront il te faudrait descendre
Que trois cents avocats oseraient à ta cendre
Chicaner ce tombeau!
Attendez donc, jeunesse folle,
Nous n'avons pas le encor!
Que vient-on nous parler d' Arcole,
Et de Wagram et du Thalor?
Pour avoir commandé peut-être
Quelque armée, et s'être fait maître
De quelque ville dans son temps,
Croyez-vous que l'Europe tombe
Les Démosthênes haletants?
D'ailleurs le ciel n'est pas tranquille;
Les soucis ne leur manquent pas;
L'inégal pavé de la ville
Fait encor trébucher leurs pas.
Et pourquoi ces honneurs suprêmes?
Ont-ils des monuments eux-mêmes?
Quel temple leur a-t-on dressé?
Étrange peuple que nous sommes!
Laissez passer tous ces grands hommes!
Napoléon est bien pressé!
L'occident était blanc,
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